Ça y est ! Fruit d’un travail annuel collaboratif avec les bénévoles de l’association, notre rapport d’activités 2022 est enfin disponible en ligne.
Chaque année, ce rapport est pour nous l’occasion de présenter un bilan de nos actions sur les différents projets que nous portons ainsi que nos perspectives pour les années à venir.
Surtout, c’est l’occasion de donner la parole aux adhérents, afin qu’ils puissent partager leur vision de l’association et de ses projets.
Merci au conseil d’administration, aux adhérents & bénévoles, et aux partenaires, publics et privés, pour leur confiance et leur soutien qui nous permettent de pérenniser et de développer nos actions en faveur de l’atteinte des Objectifs de développement durable d’ici à 2030.
On vous laisse découvrir ce rapport d’activités consultable ci-dessous !
Premiers acteurs de la question écologique en milieu scolaire, les éco-délégués jouent un rôle essentiel de sensibilisation et de mobilisation pour faire des collèges et lycées des espaces de biodiversité, à la pointe de la lutte contre le réchauffement climatique. La Fondation Eboko « ZU dia ba NKA » Eco Akwa Eboko Village a souhaité accompagner fortement les élèves dans la réalisation de leurs projets.
Pour cette raison, un temps d’échange a été proposé par les Éco-délégués élus. Il a été exclusivement consacré à la thématique « Être éco-délégué », afin que les élèves puissent poser toutes leurs questions sur le rôle de l’éco-délégué.
RDV en février pour le lancement du club vert et l’enclenchement du calendrier de l’année 2023.
Faire Ensemble 2030 🌳🌱♻️
Joseph Perfection Éducation Fondation Eboko Youth for SDGs Maison Castel UN Climate Change UFAP : Union des Femmes Africaines pour la Paix UN Environment Programme Climate Change Ets wumela biocharbon
Lancement du projet « Au-delà des larmes et de la douleur, la reconstruction » lors du festival des solidarités dans la ville de Château-Thierry en France en présence de plusieurs associations locales comme les langues autrement, Globe21… À travers ce projet, nous voulons créer une antenne locale pour aider à la reconstruction de toutes les femmes détruites par des violences faites contre elles , sans distinction de couleur de peau ni de nationalité.
RDV ce dimanche 27 novembre à la Ferté Milon pour la présentation dudit projet.
Les changements climatiques sont bien là. À mesure que leurs effets s’intensifient, ce sont les enfants et les jeunes d’aujourd’hui qui en subiront les pires conséquences.
Loin d’être des victimes passives, les enfants de la République du Congo se sont mobilisés aujourd’hui et ce, comme jamais auparavant. Une manifestation surtout pour la génération qui arrive.
« Brazzaville, ville durable ! », « réchauffez nos 💚 pas la planète ! », « nous voulons des villes durables ! », « Eboko ville verte ! »…. Ces slogans ont été scandés à bout de souffle, brandis à bout de bras ce dimanche, lors de la Marche pour le climat organisée par la Fondation Eboko en prélude de la COP27 qui se tiendra du 6 au 18 Novembre prochain à Sharm El Sheikh en Egypte.
On parle d’avenir, du futur, celui de la planète, on parle héritage et on se questionne sur la Terre qui sera laissée à la prochaine génération. Et dans le cortège, une trentaine d’enfants ont emboîté le pas aux parents ou grands-parents ainsi qu’aux membres et partenaires de la Fondation Eboko.
Et comme « Le Son d’Enfants », c’est aussi joindre le geste à la parole, les élèves ont décidé de poser un geste citoyen en marchant pour le climat.
Greta Thunberg disait « Vous ne serez jamais trop jeunes pour faire la différence ».
Merci aux enfants engagés, aux membres de la Fondation et à nos partenaires.
Nous vous donnons RDV le 29 octobre pour le prix inter-école sur l’environnement intitulé « Dessine ou raconte-moi le Bassin du Congo ».
Retour en images…
📸 Butterfly, Partenaire privilégié de la communauté 💚
Le 29 octobre dernier, il s’est tenue au Centre culturel Sony Labou Tansi à Brazzaville la première édition du prix inter-école sur l’environnement intitulé « Dessine ou Raconte-moi le Bassin du Congo » et organisée par la Fondation Eboko.
Ce prix permettra aux élèves des écoles primaires et secondaires de mieux comprendre les enjeux de leur environnement et la manière dont ils doivent agir pour sa protection. Le but est aussi de les informer sur les questions de développement durable de façon concrète autour des activités ludique.
Les gagnants de la première édition du prix Inter-école à Brazzaville sont : Christ MANTADI SINDA , Jean-loïc ELENGA, Valère MOLONGO, Paulina AMBOULOU et Juliana BOCKOU.
Ces derniers se sont vu décerner un siège au sein d’Eboko Youth for SDGs, branche jeunesse de la Fondation Eboko, et le titre d’éco-délégué de leur école, ce qui leur vaudra l’opportunité de monter et de développer pendant une année un projet écologique pour leurs établissements scolaires respectifs avec l’appui de la Fondation Eboko et de ses partenaires.
Un guide de l’éco-délégué réalisé par la Fondation Eboko, qui propose aux élèves des repères clairs et scientifiquement vérifiés, des méthodes pour identifier des objectifs, organiser des actions et planifier leur déploiement au sein même de leur établissement comme en dehors, sera mis à disposition des élèves pour les accompagner aux mieux dans cette nouvelle tâche.
À travers nos différentes actions avec les élèves, nous souhaitons contribuer à creer des écoles engagées pour le développement durable et la transition écologique.
En effet, l’ambition est que des actions pour l’environnement soient menées dans chaque classe : réduction des déchets, travail avec les cantines scolaires, mise en place d’éco-jardins à l’école, organisation de conférence ou de campagne de sensibilisation, etc…
Nous remercions sincèrement les membres de la Fondation Eboko, la modératrice du jour, Mme. Princia ITOUA, Mme. Antonia BARTHE, M. Koudinga, ainsi que nos differents partenaires.
Fondation Eboko : Agir au coeur vert de l’Afrique.
Retour en 📸 avec Butterfly, partenaire privilégié de la communauté.
M. Obambe GAKOSSO, Vice-président de la Fondation Eboko Mme Princia ITOUA, maîtresse de cérémonie du jourLes membres du bureau et jurys du jourRemise du certificat de participation à un éco-délégué par M. Rodi BAMENENSIRemise du Prix par M. Genel OKORemise du prix par M. Ronnie Nsaffou-Batchi, président de l’ONG Butterfly Photo de famille Mme Antonia de l’école spéciale de Brazzaville
Madame Vanessa MAVILA, présidente de la Fondation Eboko et d’Eboko Youth for SDGs a participé à la Conférence annuelle de l’ONU sur le climat (COP27) à Sharm El Sheikh en Égypte. Elle à également été conviée à prendre part au sommet mondial sur le climat organisé les 12 et 14 novembre par WCF.
C’était l’occasion pour le continent Africain de rappeler son faible poids dans les émissions de gaz à effet de serre et ses difficultés à se développer sans miser sur les énergies fossiles. l’Afrique est le continent qui pollue le moins, mais celui qui trinque le plus et nous ne voulons pas que l’Afrique devienne « la poubelle du monde » des déchets plastiques.
Madame Vanessa MAVILA a eu l’occasion d’échanger avec différentes délégations officielles africaines présentes lors de ce grand RDV annuel. Elle à également pris le temps de visiter le stand de la République du Congo ainsi que celui du Bassin du Congo.
Vanessa MAVILA, présidente de la Fondation Eboko tenant le SDGs BALL lors de la COP27Avec la Princesse Abze DJIGMA du Burkina Faso Le Bassin du Congo à la COP27Vanessa MAVILA, présidente de la Fondation Eboko Sommet mondial sur le climat
La COP27 bat son plein en Égypte. Un thème a été abordé, celui du sort des femmes face au changement climatique. Le Kenya, fait face à une importante sécheresse, la troisième en l’espace de dix ans. Le comté de Samburu, au nord du pays, n’y fait pas exception. C’est un des plus frappés par le manque d’eau bouleversant le quotidien des femmes.
Dans le village de Sirata, les femmes gèrent le foyer au quotidien. Arborant leurs grands colliers de perles multicolores, elles s’occupent des enfants et des repas de la famille. Mais elles subissent de plein fouet les effets de la sécheresse. Anastasia Lesootia a emménagé ici lors de son mariage, à ses vingt ans. Elle en a aujourd’hui 46. Assise dans sa manyatta, ces habitations traditionnelles en bois recouvertes de bâches, cette maman de huit enfants décrit un quotidien difficile.
« Il y a tellement de défis ici. Je suis arrivée pour mon mariage, il y a 26 ans, j’ai toujours connu des périodes sèches, mais jamais comme celle-ci. Tout meurt, les vaches, les chèvres, les chameaux, les ânes. Et nous, on reste ici impuissants avec les enfants. Il n’y a plus rien pour eux. Il arrive que nous restions quatre jours sans manger », déplore-t-elle. Près de 3,5 millions de Kényans sont déjà en situation d’insécurité alimentaire.
Anastasia n’a plus qu’une vache sur 47 et plus que trois chèvres sur 68… Son bétail est décédé sur la route à la recherche de pâturages. Les quatre dernières saisons des pluies n’ont pas été au rendez-vous. Et les prévisions pour la saison actuelle, qui a commencé en octobre, sont mauvaises. Autour de son village, tout est asséché, y compris la source d’eau habituelle.
Marcher 40 kilomètres par jour enceinte pour avoir de l’eau « Désormais, nous allons à une autre à dix kilomètres. Nous partons tôt le matin, là, c’est déjà la mi-journée les femmes qui y sont allées aujourd’hui ne sont pas encore rentrées, elles vont revenir vers 15 heures, précise Anastasia. Nous avions une source d’eau plus proche, mais elle n’est plus bonne, car les éléphants et d’autres animaux viennent aussi y boire. »
Pour aller remplir son bidon d’eau, Anastasia Lesootia dit devoir faire plusieurs pauses sur le chemin. Car elle est enceinte de son neuvième enfant. Et l’accouchement est pour bientôt. Comme elles, de nombreuses femmes dans la région voient leur grossesse affectée par la sécheresse. C’est ce qu’a constaté Lucy Mbae, infirmière dans un centre médical de Samburu.
« À cause de la sécheresse, les femmes enceintes marchent parfois jusqu’à 40 kilomètres par jour pour chercher de l’eau, elles doivent la pomper et porter le bidon rempli jusqu’à chez elles. Elles secouent aussi les arbres pour faire tomber des branchages pour leurs chèvres, nous explique Lucy Mbae. Ces efforts, qu’elles fournissent tandis qu’elles sont enceintes, entraînent des accouchements prématurés ou des fausses couches. Nous n’en avions presque pas auparavant, mais cette année, à cause du manque de pluie, nous assistons à une explosion de leurs nombres. »
Malgré tous ces défis, Anastasia Lesootia ne se voit pas partir de Sirata. « Pour aller où ? » demande-t-elle. Mais elle ne voit pas non plus comment une saison des pluies pourrait améliorer son quotidien. Ayant désormais perdu presque tout son bétail et face aux sécheresses répétées, son seul espoir, dit-elle, repose dans l’aide humanitaire.
Ce samedi 3 Novembre 2022, la Fondation Eboko et Eboko Youth for SDGs ont organisé une rencontre entre les élèves de l’école Joseph Perfection Education et M. Sorel Eta, Dernier gardien des Aka. C’était l’occasion pour les élèves de voyager au coeur de la forêt et ainsi aller à la découverte des peuples autochtones Aka et de leurs cultures, À travers une exposition sous toutes ses formes (photographie, vidéo,…).
De l’habitat en milieu naturel aux activités les plus importantes de la culture Aka comme le ramassage, la chasse, la cueillette et la pêche, les élèves ont également eu l’opportunité de découvrir les croyances Aka.
À l’école de la forêt, les enfants apprennent par l’écoute, l’observation et l’imitation. « L’école de la forêt est une pédagogie mise en place par les peuples autochtones pour transmettre les connaissances à leurs descendances » cf livre l’université de la forêt par Sorel Eta.Si l’école est traditionnellement considérée comme un lieu de transmission et d’échange de connaissances, elle est aussi un lieu où les élèves sont amenés à interagir. C’était donc une matinée très riche.
Les élèves ont beaucoup appris et ont apprécié cette belle initiative. Nous remercions M. Sorel Eta pour sa disponibilité et sa brillante intervention auprès des élèves. Merci à l’école Joseph Perfection Éducation, merci aux membres de la Fondation qui se sont rendus disponibles pour la réussite de notre événement.
Fondation Eboko : Agir au coeur vert de l’Afrique.
Ce samedi 1er octobre à 19h00, Sorel Eta, dernier gardien des Aka a officiellement présenté son livre intitulé « l’université de la forêt » à l’auditorium Auberge de jeunesse HI Paris Yves Robert à Paris. Un événement que la Fondation Eboko « ZU dia ba NKA » Eco Akwa Eboko Village a co-organisé avec la Presse Universitaire de France.
Ce livre de Sorel est l’histoire d’une rencontre entre l’auteur et les AKA. La naissance d’une amitié réciproque enjambant les préjugés de part et d’autre.
D’après le Professeur Dominique Bourg, Sorel est aujourd’hui l’un des meilleurs connaisseurs de la culture AKA, s’étant initié par lui-même, et la faveur de quelques rencontres décisives, à l’ethnographie et à l’ethnomusicologie.
Sorel Eta est un ami de la Fondation Eboko et nous sommes très fiers de son parcours. Félicitations pour ce beau travail.
Sorel Eta, dernier gardien des AKA et auteur du livre l’université de la forêt. Un échantillon des membres des Ateliers Citoyens du Congo
C’est officiel, le 2 août dernier, nous avons procédé à la signature d’une convention de partenariat avec la ville de Makoua en République du Congo.
Ensemble, nous travaillerons sur plusieurs projets liés à l’education, l’environnement, le bien-être, la santé, l’autonomisation des femmes…
Nous sommes absolument reconnaissants d’avoir l’aide et le soutien de la ville de Makoua et nous remercions l’honorable Frédérick YEKA ainsi que M. Jean-Emile Ongayolo, respectivement Député et administrateur maire de la ville de Makoua.
Un proverbe Gabonais dit « Un seul doigt ne lave pas la figure : l’union fait la force »