Mieux accompagner les territoires :

La Fondation Eboko engagée pour la résilience du patrimoine naturel et culturel
Le 8 mars 2025, à l’occasion de la Journée Internationale des Droits des Femmes, la Fondation Eboko a pris part à l’événement « De l’individu au commun : Les femmes engagées pour la résilience planétaire », organisé par l’association Chercheurs d’Autres.

Cette rencontre a permis de mettre en lumière le rôle essentiel des femmes dans la préservation du patrimoine naturel et culturel.

Premières gardiennes des savoirs, de la biodiversité et des traditions, elles jouent un rôle central dans la résilience des territoires et la transmission des mémoires collectives.

Les femmes, gardiennes du vivant
Souvent en première ligne face aux changements environnementaux, les femmes sont actrices de la transmission intergénérationnelle et de la préservation des écosystèmes.

Pourtant, leurs voix demeurent encore trop souvent absentes des grandes décisions environnementales.

La présidente de la Fondation Eboko, Vanessa Mavila, a rappelé à cette occasion combien le lien entre nature et mémoire des peuples est indissociable :

« Préserver un territoire, c’est préserver son histoire et les savoirs qui s’y rattachent. Sans mémoire, il n’y a pas de transmission. Et sans transmission, il n’y a pas de résilience. »

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Le projet 

Zu Dia Ba Nka – L’École des Sages

Lors de cette journée, la Fondation Eboko a présenté son expérience à travers le projet Zu Dia Ba Nka – L’École des Sages, mené sur le site historique de la Baie de Loango, en République du Congo.

Ce lieu, ancien port d’embarquement d’esclaves et site majeur du patrimoine africain, est aujourd’hui menacé par l’érosion côtière.

Le projet vise à conjuguer justice mémorielle, justice environnementale et transmission des savoirs locaux, en associant les communautés à la gestion durable de leur patrimoine.

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 Un dialogue entre territoires d’Afrique et d’Outre-mer

L’événement du 8 mars a également réuni l’association Chercheurs d’Autres, engagée entre l’Occitanie et la Guyane dans la valorisation des cultures autochtones, notamment celles des Bushinenge et des Wayana.

Leur démarche, qui met en lumière les voix des peuples racines, rejoint celle de la Fondation Eboko :

préserver les territoires en intégrant les savoirs et les expériences de celles et ceux qui les habitent.

Ce dialogue entre continents rappelle que la justice environnementale ne peut être dissociée de la justice sociale et de la justice mémorielle.

Les femmes, les peuples autochtones et les communautés locales doivent être pleinement reconnus comme acteurs majeurs du changement.


Pour une écologie inclusive et héritée

La Fondation Eboko défend la conviction que les solutions pour un avenir durable existent déjà : elles résident dans les pratiques et les savoirs de celles et ceux qui, depuis des générations, vivent en harmonie avec la nature.

En cette Journée Internationale des Droits des Femmes, l’appel lancé par la Fondation est clair :

« Défendre le vivant, protéger la mémoire et transmettre aux générations futures, c’est donner aux femmes la place qu’elles méritent dans la construction d’un monde résilient. »

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