Par le présent communiqué, nous tenons à informer la communauté internationale, les organisations gouvernementales et non gouvernementales, les collectivités et l’ensemble des jeunes d’Europe et d’Afrique que, conformément à l’attachement et l’intérêt que notre organisation manifeste pour l’atteinte universelle des Objectifs de Développement Durable en 2030, la Fondation Eboko a signée le Pacte mondial pour les Nations Unies.
En effet, dans un courrier adressé en date du 4 août 2020 à la Présidente de la Fondation Eboko, Madame Vanessa MAVILA, le Secrétaire général des Nations unies S.E Mr António GUTERRES, par la voix de la Directrice exécutive du Pacte mondial des Nations Unies, Madame Lise KINGO, a annoncé officiellement que la Fondation Eboko fait désormais partie des membres du Pacte mondial des Nations Unies.
Dans son courrier, Madame Lise KINGO a remercié Madame Vanessa MAVILA d’avoir exprimé au Secrétaire général des Nations Unies le soutien de notre organisation aux principes du Pacte mondial dans les domaines des Droits de l’Homme, de l’environnement, du travail, de la paix et la sécurité, l’éducation, l’égalité entre les sexes. Elle a affirmé que le Pacte mondial des Nations Unies a apprécié la conduite de la Présidente dans la prise de cette décision et a salué la participation de la Fondation Eboko.
La Fondation Eboko prend officiellement acte de cette acceptation au sein du Pacte Mondial des Nations Unies qui renforce notre engagement et notre volonté d’oeuvrer ensemble pour les Objectifs de Développement Durable des Nstions Unies.
La Fondation Eboko remercie sa Directrice exécutive Madame Lise KINGO et promet de mettre tous les moyens en œuvre pour promouvoir les programmes et objectifs du Pacte mondial.
Ces 17 Objectifs pour 2030 nous appellent tous à agir pour éradiquer la pauvreté, proteger la planète et faire en sorte que tous les êtres humains vivent dans la paix et la prospérité.
Le Global Compact est la plus large initiative mondiale en matière de responsabilité Societale avec près de 10 000 participants dans 170 pays.
FONDATION EBOKO: FAIRE 2030 ENSEMBLE, POUR UN MONDE PLUS DURABLE ET SOLIDAIRE.
Dans le cadre de notre campagne de sensibilisation intitulée « C’est mon patrimoine donc je sensibilise », nous avons rencontré des jeunes au sein d’un établissement scolaire pour leur faire découvrir le riche patrimoine culturel de la république du Congo.
Rencontre avec la Fondation Phosboucraa à Dakla au Royaume du Maroc.
Conférence sur les enjeux de la restitution du patrimoine Africain, organisée par la Fondation Eboko à Chateau-Thierry en France.
Rencontre entre les membvres de la Fondation Eboko et ABC pour définir une ligne de conduite sur nos prochaines actions.
Nous avions éffectué un don à l’orphelinat « la maison Notre Dame de Nazareth » en république du Congo.
Rencontre culturelle avec notre partenaire du CFAPS ( Club des femmes artistes peintres et sculpteurs) à Brazzaville en république du CongoInitiation à la danse traditionnelle KONGOLe CFAPS est un lieu incontournable pour les passionnés de culture et de préservation de l’environnement. Ces sculptures faites en matériaux de récupération représentent deux personnages kongo, dansant au son du wala, l’une des danses traditionnelle du Congo.Action c’est mon patrimoine donc je sensibilise : sortie culturelle organisée par la Fondation Eboko pour sensibiliser les jeunes au patrimoine. Ici en photo, les élèves de l’école André Davesne, partenaire de la Fondation Eboko en République du CongoMr Félix Bokassia, élu à la Mairie de Château-Thierry, invité par la Fondation Eboko à prendre part au colloque scientifique international, sur le Royaume Kongo, organisé par Madame Belinda Ayessa, Directrice du Mémorial Pierre Savorgnan de Brazza.Nous avons participé à l’African Women’s Forum au siège des Nations unies à GenèveNotre projet avait été sélectionné pour être présenté au salon sur le climat à Paris porte de Versailles. Nous avons eu l’honneur et le privilège de rencontrer ces merveilleuses Femmes. Madame Arlette Soudan Nonault et Mme Nezha El Ouafi.Rencontre avec la Fondation Niosi et ses détenteurs du savoir en république du CongoColloque organisé par la Fondation Eboko sur la place de la Femme dans l’ancien Royaume Kongo avec comme invité Mr MiabetoRencontre entre la Fondation Eboko et ABC pour évoquer les questions de la préservation de l’environnement.L’union fait toujours la force.Rencontre entre la Fondation Eboko et le CFAPSDécouverte du majestueux Fleuve Congo qui sépare les deux capitales les plus proches du monde.
Enfants de la Fondation Eboko à la découverte du Musée du Bassin du Congo.
La Fondation Eboko a été partenaire du jeu concours inter-école sur la culture générale organisé par « Que la meilleure école gagne » à Pointe-Noire, en république du Congo.
Fondation Eboko, Partenaire du Jeu Concours inter-école.
Dans plus de 90 pays ces groupes nous préviennent que le système RDIE pourrait être utilisé pour réclamer des milliards de dollars aux gouvernements suite aux protections qu’ils ont mis en place contre la pandémie. Des pays pourraient être confronté à une vague de dossier de sociétés transnationales qui poursuivent des gouvernements en raison des mesures prises pour lutter contre la pandémie COVID-19 en utilisant le règlement des différends entre investisseurs et États RDIE (ou ISDS en anglais).
630 organisations du monde entier, représentant des centaines de millions de personne, appellent les gouvernements dans une lettre 1 ouverte à prendre d’urgence des mesures pour mettre fin à cette menace. Le RDIE est inclut dans de nombreux accords de commerce et d’investissement. Il permet aux investisseurs étrangers de poursuivre les gouvernements devant des tribunaux secrets en dehors du système juridique national pour obtenir des montants bien plus élevés que ceux qui seraient disponibles devant les tribunaux nationaux. Les poursuites pourraient naître des mesures prises par de nombreux gouvernements dans le but de sauver des vies, endiguer la pandémie, protéger les emplois, lutter contre les catastrophes économiques et veiller à ce que les besoins fondamentaux des populations soient couverts.
Des menaces de poursuites touchent déjà le Pérou suite à la suspension des péages sur les routes. Des cabinets d’avocats conseillent activement les sociétés sur les options qui s’offrent à elles.
Les organisations signataires invitent instamment les gouvernements à prendre de toute urgence des mesures concrètes afin de restreindre et suspendre l’utilisation du RDIE pendant la pandémie, et de mettre fin à jamais, aux risques que représentent le RDIE Les organisation signataires de la lettre ouverte comprennent :
Les confédérations syndicales internationales dont Confédération Syndicale Internationale, Internationale des Services Publics, IndustriALL, Trade Union Confederation of the Americas et IUF.
Les réseaux de santé mondiaux tells que Peoples’ Health Movement, Médecins Sans Frontières Access Campaign et International Treatment Preparedness Coalition
D’autres groupes internationaux tels que Oxfam, Les Amis de la Terre, le European Environmental Bureau, le Asian Peoples’ Movement on Debt and Development et l’ Arab NGO Network for Development, La Fondation Eboko, pour la République du Congo, Cause Rurale et Observatoire d’etudes et d’appui a la responsabilite sociale et environnementale ( OEARSE ), pour la République Démocratique du Congo.
Notre peuple autochtone pygmée possède un patrimoine d’une valeur inestimable. C’est une bibliothèque médicinales, un savoir-faire incontestable.
« Nous avons l’opportunité de lutter contre les stéréotypes sur notre communauté. Elles sont Congolaises au même titre que les autres et doivent jouir pleinement des droits garantis par la constitution de notre pays »
A travers la Fondation Eboko, nous luttons contre les stéréotypes et pour la protection et le respect de notre peuple.
La journée mondiale de l’enfant africain est célébrée chaque année en souvenir du 16 juin 1976 où des milliers d’étudiants sud-africains ont manifesté à Soweto pour exiger une éducation de qualité. Des centaines d’enfants ont été tués et blessés par le régime de l’apartheid en place à l’époque.
Instaurée par l’Organisation de l’Unité Africaine (aujourd’hui Union Africaine) en 1991, elle est l’occasion de mener une réflexion en vue de protéger cette jeune population qui fait face à de nombreux défis.
Parmi les atteintes aux droits des enfants, la violence, sous toutes ses formes: maltraitances, abus sexuels par des proches, agressions sur le chemin de l’école ou violations les plus graves des droits de l’enfant dans les zones de conflits, des millions d’enfants subissent tous les jours des violences physiques, psychologiques ou sexuelles. Celles-ci affectent leur santé et compromettent leur scolarité, donc leurs chances d’avenir.
Les enfants les plus exposés manquent généralement d’un cadre familial protecteur: vivant dans la rue, placés dans des institutions ou travaillant comme domestiques dans des familles plus aisées, ils sont particulièrement vulnérables et souvent abusés. Tout comme les enfants handicapés, fortement discriminés.
Soweto le 16 juin 1976
Aujourd’hui, la situation des enfants en Afrique est toujours préoccupante et les dirigeants sont appelées à mettre en place des mesures fortes pour que tous les enfants africains puissent avoir accès à l’éducation, aux soins, à un niveau de vie décent, et soient pris en compte dans les décisions les concernant.
Mobilisons nous encore aujourd’hui pour défendre les droits de L’enfant africain.
Sources : Journée mondiale, Terre des Hommes Suisse.
« Connais-tu mon beau village, qui se mire au fond du ruisseau ? Encadré dans le feuillage, on dirait un nid d’oiseau. Ma maison parmi l’ombrage, me sourit comme un berceau » ANDRE
En route pour le cimétière de mes ancêtres du village Eboko
Éco Akwa Eboko Village c’est d’abord la construction d’un village écologique qui respecte au mieux la nature.
Près de Makoua, dans le village Eboko, nous construisons des cabanes en bambou (l’acier vert). Vous allez certainement me demander pourquoi le bambou et pourquoi pas le bois ? Grâce a sa croissance rapide, sa capacité de régénération vigoureuse sans engrais ni pesticides, le bambou se positionne comme le « bois du futur ». C’est la plante qui génère le plus de biomasse dans le temps le plus court. Les bambous géants sont exploitables dès 2 à 3 ans, comparé aux 20 ans minimum pour le bois.
Au niveau mondial, la sonnette d’alarme a retentit, la déforestation se poursuit au rythme alarmant d’environ 13 millions d’hectares par an. Il ne reste sur terre plus que 20% des forêts primaires originelles. Cette exploitation est très sélective puisqu’elle se concentre uniquement sur une trentaine d’espèces très recherchées : teck, bankiraï, okoumé, merbau, ipé, etc… Pour accéder à un de ces arbres il faut en abattre 35 autres pour rien, c’est scandaleux !!!
Dispersées en Asie, en Afrique, en Amérique latine et toujours en basses montagnes subtropicales, les ressources naturelles des bambous géants sont énormes. C’est la Chine qui possède les plus importantes réserves sur 4,2 millions d’hectares, 25% du total mondial.
L’exploitation des bois exotiques consomme énormément d’énergie pour la coupe et le transport. Les bambous sont coupés à la main, séchés à air libre, assemblés et travaillés manuellement dans les villages proches des lieux de coupe. Tous les bois exotiques sont exploités par des compagnies internationales avec des retombées minimes pour les populations locales. Les bambous sont coupés et vendus par les autochtones dont c’est souvent la seule ressource.
Sachez également que selon les derniers tests menés par le FCBA (institut technique du bois de Bordeaux), le bambou, matériau naturel montre des performances mécaniques supérieures au bois et au béton.
Le bambou dispose d’un atout essentiel :
• celui de son élasticité, • sa légèreté favorise également son transport, • sa vitesse de pousse le rend facilement utilisable, sans influer sur l’environnement, • sa longévité est aussi importante, estimée à au moins 200 ans une fois traité.
Le bambou s’oriente également vers une utilisation de plus en plus fréquente en tant que solution pour armer le béton. Sa résistance permet alors de remplacer les tiges métalliques traditionnellement mises en place, pour des réalisations plus écologiques et de même solidité.
Tous ces éléments m’ont conforté dans le choix du Bambou.
Pour valoriser notre continent Africain, notre pays le Congo, nos cultures aux yeux du monde, nos cases traditionnelles véritable patrimoine Africain, l’équipe d’Éco Akwa Eboko Village à également conçu des cabanes s’inspirant des huttes de nos autochtones.
Éco Akwa Eboko Village c’est un village qui sera entièrement géré par des femmes (Femmes vivants en milieu rural et les femmes du collctif Lukolo Lwa Kidzunu de la Fondation Eboko).
Éco Akwa Eboko Village est une invitation au voyage, un retour au Mbongui pour apprendre, écrire, conserver et transmettre. Notre village contribue à la lutte contre la déforestation, contre les contre-cultures, pour la transmission du patrimoine culturel Africain oratoire de génération en génération, pour la préservation du patrimoine culturel Africain à travers la Fondation-Eboko.
Village Eboko à 15 min de Makoua en Voiture en république du Congo L’entrée du village EbokoL’entrée du Village la rivière olhaVisite du cimétière de mes ancêtres à Eboko. Voici la tombe de Akambo Laurent.Hugo DZAMBO, membre du bureau de la Fondation Eboko et chargé de la construction du village à EbokoVenez nous rendre visite !Connais-tu mon beau village ? qui se mire au fond du ruisseau ? l’une de mes plus belles rencontres lors du salon sur le climat à Paris Porte de Versailles. Mme Arlette Soudan Nonault, Ministre du Tourisme et de l’environnement de la République du Congo et Mme Nezha El Ouafi, secretaire d’Etat chargée du developpement durable du Royaume du Maroc.La première cabane témoin en construction par les jeunes du village, pour améliorer les autres.Nous construisons le village avec nos propres moyens. Tout doucement nous y arriverons. Cabane témoin en perfectionnementMakoua est un village touristique car la ligne de l’équateur y passe.
En tant qu’organisation et activistes féministes, nous nous sommes réunies pour définir les principes clés d’une reprise résiliente face à l’actuelle pandémie mondiale, trouver des réponses et encourager l’action collective des féministes du monde entier.
Si la pandémie de COVID-19 affecte hommes et femmes indifféremment, ses conséquences socio-économiques et sur le plan de la sécurité sont nettement plus marquées pour les femmes et les filles, au point de remettre en question les progrès en matière d’égalité des sexes enregistrés ces dernières décennies.
Le collectif de femmes Lukolo Lwa Kidzunu souhaite placer les femmes au cœur des plans de réponse.
Les Mesures apportées dans le domaine de santé publique et de la sécurité ont des répercussions profondes, elles ont amplifié les crises humanitaires, sociales, économiques et même politique. Certaines reflètent des injustices et des inégalités structurelles profondément enracinées dans nos sociétés et systèmes. L’exclusion est de plus en plus présente, les populations vulnérables se sentent seules au monde.
Certaines mesures mises en place pour faire face à ces crises menacent profondément les droits de l’homme et la démocratie. Dans de nombreux pays, les forces militaires et policières appliquent la brutalité sur les femmes pouvant conduire parfois jusqu’à la mort. Les femmes ont été confinées avec leurs bourreaux et leurs angoisses. Nous souhaitons que les pays envisagent de renforcer la vigilance face aux violences conjugales.
Nous souhaitons également que les femmes se mobilisent partout dans le monde afin de lutter contre la pandémie de coronavirus en Afrique.
Nous sommes des féministes africaines, mères de l’humanité, imprégnées de visions panafricaines. Ces visions nous permettent d’oser croire qu’il existe de nombreuses solutions et ressources pour faire face aux nombreuses pandémies auxquelles notre continent est confronté. Nous sommes issues de divers horizons, de part nos formations, secteurs et disciplines, notamment le droit, la mobilisation de fonds, l’économie, les droits fonciers, la santé, la production culturelle, la souveraineté alimentaire, le travail écologique, la paix, la sécurité, etc…
Nous avons besoin de solutions et la COVID-19 nous a fourni l’occasion idéale de ré-imaginer notre continent. Ce moment exige une réponse panafricaine qui crée un environnement favorable pour que le travail économique mené par les personnes et les mouvements, y compris, mais sans s’y limiter, l’économie coopérative et solidaire, reçoive le soutien et l’espace nécessaires à son épanouissement. Cette crise sanitaire est le moment de déloger les inégalités structurelles et de recadrer l’économie politique qui a contribué à ce point de basculement. Nous avons besoin d’une réorientation plus profonde du développement de l’Afrique qui aille au-delà de la COVID-19.
La « croissance » africaine de ces vingt dernières années s’est accompagnée d’un chômage généralisé, tandis que les écarts de richesse et d’inégalité sont maintenant à leur plus haut niveau. Des décennies de réduction des dépenses publiques ont laissé des millions de personnes sans accès à des services de base tels que les soins de santé, pendant que le mouvement de privatisation de ces services et ressources (y compris l’eau et l’énergie) compromettent davantage l’accès équitable. Dans le même temps, la politique à vision étroite axée sur l’agriculture industrielle et orientée vers l’exportation n’a pas réussi à assurer la sécurité alimentaire de l’Afrique. En outre, le manque d’investissement dans les systèmes alimentaires locaux qui sont au centre de la souveraineté alimentaire a eu des effets néfastes sur la biodiversité et la résilience climatique de l’Afrique.
Les problèmes sont profonds: invisible, mal payé, non rémunéré et précaire. Alors que la COVID-19 continue à se propager sur le continent, l’absence des filets de sécurité sociale dont les femmes ont besoin en raison de leur plus grande précarité fiscale face aux chocs économiques a mis en évidence les échecs d’une trajectoire de développement qui privilégie actuellement la productivité pour la croissance au détriment du bien-être des populations africaines.
Nous souhaitons que nos gouvernements renforcent la solidarité en aidant les personnes qui ont perdu leur emploi, du fait de la chute des marchés et de la fermeture des entreprises, et celles dont le travail de soins non rémunéré a augmenté en raison des fermetures d’écoles et des besoins accrus des personnes âgées, une lutte efficace contre les violences conjugales.
L’inégalités de genre dans le contexte de la COVID-19 sont également au centre des travaux de plusieurs entités des Nations Unies auxquelles nous avons apporté notre contribution. Chacune, proposent des angles spécifiques pour traiter efficacement ce problème exacerbé par la crise.
Nous voulons contribuer à rechercher des solutions pour réduire les effets socio-économiques de la COVID-19 sur les femmes. Nous rappelons qu’il est important de développer des systèmes de santé inclusifs qui prennent en compte les besoins différents des femmes et des hommes. Le renforcement de l’information sur la santé sexuelle et reproductive doit également être prise en compte.
Rappelons que les expériences passées de gestion des crises ont démontré que la prise en compte des préoccupations des femmes augmente l’efficacité de la réponse. Par conséquent, il nous faut prôner le leadership des femmes et mettre en place un collectif inter-associatif dans les stratégies de riposte à la COVID-19.
En ce qui concerne la crise financière, cette situation nous oblige à réfléchir fortement et honnêtement aux répercussions de la poursuite dogmatique de l’endettement. Nous sollicitons des fonds alors que l’Afrique connaît une sortie nette de capitaux. Quelle postérité cela offre-t-il aux générations futures ? Nous sommes soucieux des formes et sources de financement et des conditions qui s’y rattachent. La pandémie de COVID-19 nous a montré où se situent nos faiblesses structurelles et l’histoire nous a montré que les limites des anciennes méthodes.
QUELQUES PROPOSITIONS DES FÉMINISTES AFRICAINES ISSUES DE PLUSIEURS MOUVEMENTS :
– Les chaînes d’approvisionnement alimentaire localisées devraient être renforcées par un soutien monétaire et des ressources allant directement à l’appui des petits exploitants agricoles à travers l’Afrique, les gardiens de la biodiversité, des semences indigènes et des terres. Les ministères de l’agriculture sur tout le continent devraient collaborer avec les mouvements pour la souveraineté économique, climatique et alimentaire en Afrique, – L’apparition de la COVID-19 a démontré le lien évident entre la santé et l’environnement. Par conséquent le maintien de l’intégrité de l’écosystème africain tout en permettant aux communautés de gagner leur vie et de bénéficier des ressources naturelles devrait faire partie de tout plan de relance économique. Plutôt que de se concentrer sur des interventions de conservation basées sur le marché, les gouvernements africains doivent donner la priorité à la conservation et à l’utilisation durable de la biodiversité au profit des communautés qui sont les gardiennes des ressources et dont les moyens de subsistance dépendent directement des ressources naturelles, – Il nous faut repenser notre système de santé pour envisager des réponses qui ne cherchent pas seulement à traiter les impacts directs de la COVID-19, mais qui renforcent plutôt les systèmes de santé et de protection sociale de manière horizontale, en reconnaissant que c’est fondamentalement politique, et en concevant et en soutenant des systèmes pour le bien-être de la majorité. – La protection des brevets et d’autres lois sur la propriété intellectuelle ont encore consolidé une approche banalisée des soins de santé en Afrique. Dans la mémoire récente, il y a le combat pour que les peuples africains puissent avoir accès aux antirétroviraux-ARV. Ce combat a coûté des millions de vies dues aux marges de profit des entreprises qui ont été placées au cœur de processus au détriment de la vie des peuples africains à sauver. Nous ne pouvons nous permettre de répéter sans cesse les mêmes erreurs. La connaissance ne peut être une marchandise, tous les médicaments liés à la COVID-19 doivent être universellement accessibles à tous, tout comme les connaissances qui s’y rapportent.
Nous souhaitons la mise en place des campagnes de sensibilisation pour assurer un comportement équitable entre les sexes pendant et après la pandémie. Pour finir, cette crise sanitaire devrait permettre à nos pays d’améliorer et de renforcer les systèmes de santé africains. En effet, le manque de kits de diagnostics empêche d’avoir une connaissance précise du nombre de personnes infectées par la pandémie de COVID-19.
Réponses des Femmes Féministes Africaines. Nous avons également partagé les réponses de la charte des Femmes Africaines Féministes de l’African Women’s Development Fund en sigle AWDF.
LA RÉPONSE DE LA JEUNESSE CONGOLAISE FACE AU COVID-19 PAR LE REGROUPEMENT AUTOUR D’UN PROJET PRÉ-ÉTABLI SUITE A LA E-CONFERENCE ORGANISEE PAR LA FONDATION EBOKO SOUS LE THEME :
Covid-19 en Afrique: le confinement, une catastrophe pour les enfants et les familles pauvres. Comment limiter l’impact sur ces familles en précarités ?
La propagation du virus Covid-19 ainsi que les mesures de confinement nous font craindre l’insécurité alimentaire en Afrique. En effet, certains pays dont le Congo connaissent déjà des hausses de prix, des achats de panique et des perturbations de l’import-export.
LA JEUNESSE EST LE PRÉSENT ET LE FUTUR DE L’AFRIQUE
De nombreux citoyens paniquent en achetant de la nourriture et des fournitures de base alors qu’ils s’isolent chez eux et sont très souvent confrontés aux coupures d’électricité et pénuries d’eau. Le prix des denrées alimentaires a grimpé en flèche. L’annonce de la fermeture des marchés pour permettre des opérations de fumigation a ajouté à la panique, entraînant une ruée folle pour les légumes, les tubercules, le riz, la viande congelée et d’autres aliments. Au milieu de longues files d’attente et d’une forte congestion sur les marchés. Il faut également noter que certaines familles vivent dans l’extrème précarité et fautes de moyens financiers, ne peuvent pas se permettre cette course aux denrées alimentaires. En tant qu’Association, nous nous devons de venir en aide aux personnes vulnérables et dans le besoin.
Face à la progression de la pauvreté et face à la situation actuelle et à l’urgence sanitaire liée a la COVID-19, nous, collectif de la jeunesse congolaise restons entièrement mobilisé pour venir en aide aux personnes en situation de précarité. La solidarité doit continuer à s’exprimer au Congo et ailleurs dans le monde. Avec le collectif nous procéderons à une distribution de denrées alimentaires.
Collectif inter-associatif de la Jeunesse africaine
L’aide alimentaire est plus que jamais nécessaire et revêt toute sa dimension humaine. Au-delà d’un besoin élémentaire, elle est une réponse à l’exclusion sociale. Face à l’épidémie de coronavirus, la jeunesse congolaise est mobilisée pour distribuer l’aide alimentaire aux foyers les plus vulnérables.
Jusqu’à la fin de l’épidémie de coronavirus, nous souhaitons procéder à la collecte et aux dons de denrées alimentaires que nous stockerons dans un entrepôt afin de procéder à la distribution de ces colis alimentaires par quartier.
Cette activité sera exercée dans le respect de l’ensemble des consignes sanitaires et de sécurité pour protéger les bénéficiaires de l’aide, mais aussi les bénévoles et le collectif inter-associatif. A cette fin, les modalités de distributions peuvent être adaptées : créneaux, utilisation de grands locaux, préparation à l’avance des colis, etc…
Nous formulerons également des demandes destinées aux maires de chaque quartier afin qu’ils nous aident à coordonner cette distribution, avec le concours éventuel d’autres associations, entreprises, etc…
En tant qu’organisation centrés sur les droits de l’homme, le développement durable, la justice économique et sociale, nous nous sommes donc réunies pour définir les principes clés d’une reprise résiliente face à l’actuelle pandémie mondiale, trouver des réponses et encourager l’action collective de la jeunesse africaine.
Les mesures apportées dans le domaine de santé publique et de la sécurité ont des répercussions profondes, elles ont amplifié les crises humanitaires, sociales, économiques. Certaines reflètent des injustices et des inégalités structurelles profondément enracinées dans nos sociétés et systèmes. L’exclusion est de plus en plus présente, les populations vulnérables se sentent seules au monde.
Certaines mesures mises en place pour faire face à ces crises menacent profondément les droits de l’homme et la démocratie. Dans de nombreux pays, les forces militaires et policières appliquent la brutalité pouvant conduire parfois jusqu’à la mort.
Nous souhaitons que les pays mettent en place ou envisagent de renforcer la surveillance sur les bavures policières,
-Renforcer la solidarité en aidant les personnes qui ont perdu leur emploi, du fait de la chute des marchés et de la fermeture des entreprises, et celles dont le travail de soins non rémunéré a augmenté en raison des fermetures d’écoles et des besoins accrus des personnes âgées, – Lutter efficacement contre les violences conjugales, – Les inégalités de genre dans le contexte de la COVID-19 sont également au centre des travaux de plusieurs entités des Nations Unies auxquelles la Fondation Eboko a apporté sa contribution. Chacune, proposent des angles spécifiques pour traiter efficacement ce problème exacerbé par la crise, – Contribuer à rechercher des solutions pour réduire les effets socio-économiques de la COVID-19 sur les femmes, – Il est important de développer des systèmes de santé inclusifs qui prennent en compte les besoins différents des femmes et des hommes, – Le renforcement de l’information sur la santé sexuelle et reproductive doit également être prise en compte, – Le suivi par un psychologue est également nécessaire, – La mise en place des campagnes de sensibilisation sont également à prévoir pour assurer un comportement équitable entre les sexes pendant et après la pandémie, – La Fondation Eboko, va mettre en place, un plan de réponse des programmes sociaux sensibles au genre sur du long terme, – Cette crise sanitaire devrait permettre à nos pays d’améliorer et de renforcer les systèmes de santé africains. En effet, le manque de kits de diagnostics empêche d’avoir une connaissance précise du nombre de personnes infectées par le COVID-19. Cependant, nous connaissons la rapidité avec laquelle le virus se propage et la fragilité des systèmes de santé africains rend la situation particulièrement inquiétante.
Rappelons que la collaboration entre nos différentes structures après la E-CONFERENCE organisée par la Fondation Eboko est fondamentale pour garantir l’efficacité de nos actions concrètes sur le terrain.
Nous avons également pris en compte la proposition de Mr Obambe Gakosso, pour la rédaction d’un livre qui contiendra nos différentes réponses face au Covid-19.